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Quelques boites de l’univers de Madame : les accessoires de toilette et de mode

Une variété de luxueuses boîtes associées aux mystères de la toilette féminine et des rituels quotidiens de beauté se trouvait dans les appartements particuliers de madame, cet espace étant utilisé en tant que chambre, salon et cabinet de toilette.

Connu habituellement sous le nom de boudoir, terme dont l’usage fut progressivement abandonné au milieu du 19ème siècle, cet espace reflète la quintessence de la féminité accueillant des boîtes et coffrets d’une grande diversité pour réaliser sa toilette, disposer ses cosmétiques, mais aussi ses accessoires vestimentaires et autres parures féminines.

Le rangement des cosmétiques et produits de beauté – poudres, lotions, essences parfumées – exigeait  la fabrication de boîtes à odeurs munies de flacon de fragrances spécialement conçues.

Les ceintures de tissu, les mouchoirs brodés, les délicats morceaux de papier ou papillotes pour faire boucler les cheveux, étaient soigneusement rangés dans des boîtes destinés spécialement à cet effet.

Il en va de même, pour les paires de gants, accessoires indispensables, achetés par douzaine, pour protéger les mains des femmes lors des événements mondains.

Quelques boîtes de l’univers de Monsieur : les accessoires de toilette & les valeurs économiques bourgeoises

Tout au long du 19ème siècle, une diversité de boîtes fut réalisée pour spécifiquement contenir les besoins de la clientèle masculine. Certaines étaient fabriquées pour ranger les accessoires des soins du corps : précieux manches et lames mobiles de rasoir ou semainier, délicats survêtements de l’avant-bras, dits manchettes, etc. Créées à l’époque du dandysme, et du beau Brummell, arbitre du bon goût vestimentaire anglais, de telles boîtes nous permettent d’entrevoir l’intimité de la toilette du gentleman et prouvent bien que le soin du corps n’était pas une affaire exclusivement féminine.

De même, l’accent mis sur l’enrichissement et l’épargne, deux valeurs constitutives de la bourgeoisie masculine du 19ème siècle, se remarque particulièrement dans la diffusion des coffrets à tirelire. Quand Benjamin Delessert et François de la Rochefoucaud-Liancourt fondèrent la première banque d’épargne, la fameuse Caisse d’Epargne, en 1818, leur objectif était avant tout philanthropique : celui d’éduquer la population aux avantages de la prudence financière et aux bénéfices de l’épargne après la période de crise économique qui suivit la chute de l’Empire napoléonien. Sans  surprise, le nom de la banque devint à ce point célèbre que les inscriptions « Caisse d’épargne », « Epargne » ou «Trésor » furent incrustées sur des petits coffrets. Ces derniers rappelaient au bon souvenir de leur propriétaire l’importance de la valeur de l’épargne.

Quelques boites reflétant la sociabilité mondaine : la dégustation de produits raffinés

Les boites créées pour stocker le thé, le café, le chocolat, la vanille mais aussi, le sucre, le tabac et autres petites douceurs donnent une saisissante image du 19ème siècle comme une époque de consommation de saveurs raffinées, affirmation d’une certaine aisance matérielle. La consommation de telles denrées ponctuait les journées des familles bourgeoises et aristocratiques.

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